ET ENCORE UN PETIT QUIZ SUR LES OISEAUX MARINS, EN ATTENDANT CELUI SUR LES ECHASSIERS.

Publié le par André MARINI


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Publié dans Les oiseaux

LE HERON CENDRE DES MARAIS DE BRETAGNE.

Publié le par André MARINI

LE HERON CENDRE DES MARAIS DE BRETAGNE.

Le Héron cendré (Ardea cinerea Linnaeus) est une espèce d' oiseau appartenant à la famille des Ardeidae.

Morphologie

Le héron cendré se caractérise par un long cou, un bec long et pointu et de longues pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale.

Son ouïe, également très développée, le fait réagir au moindre bruit suspect.

Il atteint en général95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour un poids de 1,5 à 2 kg.

Le héron cendré présente un plumage à dominante grise.

Les jeunes ont un plumage plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de "huppe". Les jeunes hérons acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans.

Le Héron cendré peut vivre 25 ans mais des individus n'atteignent même pas un an.

Chez le héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.

LE HERON CENDRE DES MARAIS DE BRETAGNE.

Comportement

Le vol du héron cendré est lent, avec le cou replié. Ceci est caractéristique des hérons, à l'opposé des cigognes, des grues et des spatules qui étendent leur cou en volant. Apparemment lent, il va tout de même à 45 kilomètres à l'heure. C'est un migrateur partiel qui ne se déplace généralement pas au-delà de 500 kilomètres; le héron a un territoire peu étendu. Certains sujets demeurent même sédentaires.

Alimentation

Le héron cendré se nourrit le plus souvent de poissons, mais il n'est pas exclusivement ichtyophage.

En effet, son régime alimentaire est également composé de batrciens, reptiles, crustacés, petits mammiifères, oiseaux et végétaux

 Le héron cendré ne néglige pas non plus les insectes et les mollusques terrestres et aquatiques.

Il peut digérer les arêtes mais il n'en est pas de même pour les poils de rongeurs qu'il rejette sous forme de pelotes. Ce régime alimentaire varié permet à l'espèce d'exploiter différents milieux, cours d'eau et plans d'eau, marais, zones humides, prés, et même des espaces verts urbains.

Quand il chasse, le héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage de sa proie.

Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou.

LE HERON CENDRE DES MARAIS DE BRETAGNE.

Comportement social

Le héron n'a guère d'ennemis, d'autant qu'il est protégé depuis 1974.

Il est même capable de vivre près de l'homme et peut ainsi être vu en pleine ville à proximité des plans d'eau et cours d'eau urbains.

En milieu urbain, sa distance de fuite est considérablement raccourcie et il peut parfois se laisser approcher à quelques mètres.

Souvent solitaire ou en petits groupes lâches, il forme néanmoins des colonies lors de la reproduction.

Le cri est un fort croassement : « fraaank ».

LE HERON CENDRE DES MARAIS DE BRETAGNE.

Reproduction

Les hérons cendrés se reproduisent de février à juillet. Ils nichent généralement en colonies, appelées héronnières, au sommet des arbres, aux bords des lacs et des rivières.

Les hérons y construisent un nid plat, en forme de plate-forme, où la femelle viendra pondre de 3 à 6 œufs bien clairs, cependant ce nombre peut être largement dépassé voire doublé. Ces œufs vont être couvés alternativement par les deux parents pendant 25 à 28 jours. A mesure que les petits grandissent, leur appétit devient tyrannique et les deux parents doivent pêcher sans relâche, chacun de son côté. Les jeunes prennent leur envol vers 50 jours et quittent le territoire des parents au bout de 8 à 9 semaines.

LE HERON CENDRE DES MARAIS DE BRETAGNE.

Répartition et Habitat

Grand échassier solitaire (en dehors de la période de nidification), le héron cendré se perche communément dans de grands arbres le long des étangs.

Il fréquente tous les milieux humides et peu profonds.

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JE VOUS PRESENTE MON COPAIN JEANNOT.

Publié le par André MARINI

Voici Jeannot, le seul lapin de Garenne que j'ai pu apprivoiser.

Allez y comprendre quelque chose !

Après deux jours de présence, j'étais le seul à pouvoir l'approcher lorsqu'il sortait de la haie qui bordait la dune, mais accroupi, sinon, il rentrait en un seul bond.

JE VOUS PRESENTE MON COPAIN JEANNOT.

D'autres campeurs ont essayé mais sans succès.

Deux ou trois jours de plus et je pense que je pouvais l'inviter à ma table mais en attendant, j'ai pu lui mettre l'objectif de l'appareil sous le nez sans qu'il bronche.

JE VOUS PRESENTE MON COPAIN JEANNOT.

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L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

Publié le par André MARINI

Grande aigrette et aigrette garzette ? On ne peut pas les confondre ! 

Grande aigrette                                              Aigrette garzette

80 à 104 cm                                                         55 à 65 cm

  Bec jaune                                                        Bec sombre

Et d'autres caractéristiques mais celles-ci sautent d'emblée aux yeux.

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

GRANDE AIGRETTE

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

AIGRETTE GARZETTE

L'Aigrette garzette (Egretta garzetta) appartient à la famille des Ardeidae.

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

Description

Elle est entièrement blanche et est parfois appelée héron blanc.

Elle est de taille moyenne (longueur de 55 à 65 cm ; envergure de 90 à 105 cm). Son bec noir légèrement gris bleuté à la base et ses pattes noires aux doigts jaunes la rendent facilement identifiable.

En période nuptiale, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines (20 cm), les aigrettes, d'où elle tient son nom.

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

Habitat

L'Aigrette garzette se rencontre dans toutes les zones humides aux eaux peu profondes avec une prédilection pour les eaux saumâtres.

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

Reproduction

L'Aigrette garzette niche en colonie, souvent avec d'autres Ardéidés, dans les arbres, où elle construit un nid fait de roseaux et de brindilles.

On voit parfois des colonies au sol dans des roselières.

La ponte constituée de 3 à 5 œufs bleu verdâtre a lieu entre fin avril et début mai.

Le couple couve alternativement pendant une période de 21 à 25 jours.

Les parents nourrissent les jeunes durant une quarantaine de jours avant qu'ils ne quittent le nid pour s'envoler au bout de 5 semaines.

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

Répartition

Elle est présente en Europe du Sud, sur tout le pourtour méditerranéen jusqu'en Afrique subsaharienne.

Généralement migratrice, la majeure partie de la population hiverne en Afrique mais une partie est aussi présente en France et en Espagne.

L'espèce a fortement progressé ces dernières années, en colonisant massivement la façade atlantique française (60 % de l'effectif nicheur français en 2000).

Elle a niché pour la première fois en Irlande en 1997 (12 à 55 couples de 1997 à 2001) et en Grande-Bretagne en 1998 (68 à 77 couples en 2000).

Elle se reproduit également au Moyen-Orient, notamment en Turquie.

Sensible au froid, ses effectifs diminuent fortement après les vagues de froid dans le nord de son aire de répartition, où certains oiseaux ont cependant tendance à se sédentariser.

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

Régime alimentaire

L'Aigrette garzette se nourrit de petits poissons, de lézards, de grenouilles, d'insectes aquatiques et de petits crustacés.

L'AIGRETTE GARZETTE, REINE DES MARAIS DE GUERANDE.

Elle était naguère très recherchée pour son plumage par les chapeliers.

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LA MEDUSE, ETRE VIVANT SANS SQUELETTE NI CERVEAU.

Publié le par André MARINI

LA MEDUSE, ETRE VIVANT SANS SQUELETTE NI CERVEAU.
Nature pour vous

Sans squelette, ni cerveau, dépourvue de poumons et de sang, la méduse est un être mou sans queue ni tête, sans droite ni gauche, rangé au début de la classification zoologique, juste après les éponges.

Réaction anthropomorphique oblige, la description va être rapide, pensez-vous, si on ajoute à tout cela qu’elle est composée à plus de 98 % d’eau, et bien détrompez-vous ! Ces éléments, ou plutôt ces absences d’éléments, confèrent à la méduse bien des particularités…

LA MEDUSE, ETRE VIVANT SANS SQUELETTE NI CERVEAU.

Ni vertébré à squelette, ni crustacé à carapace, ni mollusque à coquille, la méduse est simplement formée d’un derme tapissé de muscles circulaires striés au niveau de l’ombrelle et de muscles radiaux au niveau des tentacules.

Les muscles circulaires sont très puissants et lui permettent de se propulser.

En ce qui concerne les tentacules, souvent en multiple de quatre, ils sont extrêmement contractiles et peuvent s’étirer jusqu’à dix fois le diamètre de l’ombrelle.

Pas de cerveau, mais un formidable réseau de cellules nerveuses et de fibres, qui ont même servi de modèle aux scientifiques pour l’étude et la compréhension du passage de l’influx nerveux.

Pas de poumons ni de sang, mais un système de respiration basé sur les échanges gazeux à travers la peau.

LA MEDUSE, ETRE VIVANT SANS SQUELETTE NI CERVEAU.

Ni droite ni gauche ?

Sa symétrie radiaire par rapport à l’axe central qu’est le manubrium, la distingue des autres animaux à symétrie bilatérale.

Mais, si elle n’a pas d’orientation, la méduse possède en revanche des organes de sens : des yeux ou ocelles, plus ou moins complexes selon l’espèce et des organes d’équilibration, les statocystes, qui captent les changements d’orientation grâce à un système de cellules ciliées.

Chez les méduses les plus évoluées, ces deux types d’organes sont regroupés en un organe unique, la rhopalie, qui est même dotée d’une fossette olfactive.

Rangée en début de classification, la méduse a un pouvoir urticant qui lui vaut sa place dans l’embranchement des Cnidaires, du grec « knidé » qui veut dire ortie.

Les cellules urticantes sont régulièrement réparties sur l’ectoderme des tentacules ou groupées en bouton, en anneau ou en ligne.

Elles sont vitales pour la méduse puisqu’elles constituent son arme de pêche… à la traîne ! mais aussi un moyen de défense efficace pour contrer l’absence de carapace.

Une bouche et un estomac !

La méduse est un animal carnivore.

Sa bouche* s’ouvre à l’extrémité libre du manubrium et donne directement accès à la partie centrale de l’estomac, celui-ci se prolongeant par rayonnement dans l’ombrelle, à l’image des baleines d’un parapluie.

Ces prolongements, ou canaux radiaires, se déversent dans un canal circulaire marginal, faisant le tour de l’ombrelle.

Les produits de la digestion circulent des canaux radiaires jusqu’au canal marginal, puis, le courant s’inverse et les produits d’excrétion sont ramenés vers la bouche par où ils sont expulsés, sous forme de pelotes de mucus. L’estomac de la méduse est aussi lié à la fonction de reproduction, ce qui est caractéristique des organismes primitifs.

LA MEDUSE, ETRE VIVANT SANS SQUELETTE NI CERVEAU.

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LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.

Publié le par André MARINI

LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.

L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) est la seule espèce d'avocette vivant en Europe.

LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.
LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.

Description

Les adultes ont un plumage blanc sauf un capuchon noir et des marques noires sur les ailes. Ils ont un bec long et incurvé vers le haut et de longues pattes bleues.

Les juvéniles sont de couleur marron là où les adultes portent du noir, et la partie blanche est souvent parsemée de taches grises.

LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.
LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.

Habitat

Les avocettes fréquentent les estuaires, les baies, les marais salants et autres zones humides.

Elles se nourrissent de crustacés, de larves et de vers grâce à leur bec long, effilé et sensible, qui leur permet de sonder la vase pour les retrouver.

LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.
LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.

Reproduction

Les avocettes nichent sur le sol, souvent en petits groupes, parfois avec d'autres espèces.

Entre 3 et 4 œufs sont pondus, une fois par an, dans une cuvette remplie de débris végétaux.

Elles nichent en Europe tempérée et en Asie proche ou centrale.

L'espèce est migratrice et la plupart des oiseaux passent l'hiver en Afrique ou en Asie du sud. Quelques-unes hivernent en France, en Espagne ou dans le sud de l' Angleterre.

LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.
LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.

Caractéristiques

Taille : 42 à 45 cm

Envergure : 77 à 80 cm

Poids : 250 à 400 g

Longévité : 25 ans

LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.
LES AVOCETTES ELEGANTES DES MARAIS DE GUERANDE.

Protection

L'Avocette élégante bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Elle est inscrite à l'annexe 1 de la directive Oiseaux de l'Union européenne.

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les oeufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

Très agressives lorsqu'elles ont leur nid et leurs petits, elles n'hésitent pas à s'attaquer à tout intrus, même s'il s'agit d'un être humain.

Lorsqu'elles ne couvent pas, elles sont particulièrement farouches et il faut de longues heures de patience pour pouvoir les approcher.

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COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.

Publié le par André MARINI

Il s'agit d'un diaporama.  Laissez défiler les photos.

COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.
COUCHER DE SOLEIL EN BAIE DE CONCARNEAU.

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L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

Publié le par André MARINI

L'échasse blanche (Himantopus himantopus) est une espèce d'oiseau échassier appartenant au groupe des limicoles et à la famille des recurvirostridae.

L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

Description :

Cet oiseau a de longues pattes roses, un long bec fin et noir. Il est surtout blanc avec une calotte et un dos sombre. Les adultes mesurent de 33 à 36 centimètres de long.

Ses longues pattes roses permettent à l'Échasse blanche de patauger en eau profonde, tout en recueillant sa nourriture en surface.

L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.
L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

Nourriture

Ces oiseaux se nourrissent principalement d'insectes et de mollusques pris sur la vase, le sable, la végétation ou l'eau.

L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

Habitat

Cette espèce fréquente les étangs bordés de roseaux, les champs inondés, les rizières, les salines, les lagunes et, moins souvent, les estuaires.

L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.
L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

Reproduction :

Le nid est un creux dans la vase ou le sable, souvent sur des îlots, en eau peu profonde. Il est garni d'herbes ou de feuilles. 3 à 4 œufs sont déposés en une ponte d'avril à juin.

Protection

L'Echasse blanche bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les oeufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

Toutefois depuis octobre 2009, ces interdictions ne s'appliquent plus aux oiseaux nés et élevés en captivité.

L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

Cet échassier est facilement reconnaissable en vol du fait de ses longues pattes rouges qui traînent à l'arrière du corps.

L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.
L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.
L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

Pourtant très sauvage et méfiante, ne se laissant pas approcher, l'échasse blanche fait parfaitement bon ménage avec les mouettes rieuses.

Mais pour le photographe amateur, cela signifie des heures de "planque" avant de pouvoir la surprendre.

L' ECHASSE BLANCHE, UN PETIT ECHASSIER BIEN EMBARRASSE AVEC SES LONGUES PATTES.

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J'AI RAPPORTE L'IBIS SACRE POUR VOUS, MAIS EST-CE UNE ESPECE INVASIVE ?

Publié le par André MARINI

L'Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) est une espèce d'oiseau de la famille des Threskiornthidae qui comprend les ibis et les spatules

Il vit en Afrique sub-saharienne, en Irak et autrefois en Egypte, où il était vénéré et souvent momifié comme symbole du dieu Thot.

Pour les Egyptiens, il était le symbole du savoir et de la religion.

J'AI RAPPORTE L'IBIS SACRE POUR VOUS, MAIS EST-CE UNE ESPECE INVASIVE ?

Il a été introduit involontairement en France depuis le début des années 1990 à partir du parc de Branféré, dans le Morbihan.

Des populations férales, issues d'échappés de captivité, de cet oiseau sont présentes en Bretagne, notamment dans le golfe du Morbihan, en Ille et -vilaine, dans l'estuaire de la Loire et les marais de Guérande et sur l'Ile de Ré.

Des oiseaux sont également observés dans l'estuaire de la Gironde et aussi dans l'Aude.

J'AI RAPPORTE L'IBIS SACRE POUR VOUS, MAIS EST-CE UNE ESPECE INVASIVE ?

Description

L'ibis sacré est un oiseau de taille moyenne, de 65 à 75 cm, d'une envergure de 112 à 124 cm et d'une masse allant de 1 250 à 1 500 g.

Son plumage est blanc, à l'exception de l'extrémité des ailes et du bas du dos, de couleur noire.

Sa tête nue est également noire.

Ses pattes sont palmées.

Il possède un long bec recourbé très caractéristique.

Le dimorphisme sexuel est absent.

En revanche, les jeunes sont très facilement reconnaissables par la présence de plumes sur la tête et le cou qu'ils perdront vers l'âge de deux ou trois ans.

J'AI RAPPORTE L'IBIS SACRE POUR VOUS, MAIS EST-CE UNE ESPECE INVASIVE ?

Espèce invasive ?

Cette espèce se serait échappée du Parc de Branféré. 

Une autre population commence à se développer sur le pourtour méditerranéen, notamment en Camargue.

Plusieurs cas de prédation par les Ibis ont été observés sur des colonies d'autres espèces, notamment Sterne et Guifette noire.

Dans certaines colonies, un grand nombre de pontes ont été ainsi détruites.

Les Ibis attrapent également les poussins.

J'AI RAPPORTE L'IBIS SACRE POUR VOUS, MAIS EST-CE UNE ESPECE INVASIVE ?

Les gestionnaires d’espaces protégés (SEPNB, LPO, PNR, ONCFS...) s'accordent aujourd'hui pour « considérer que l’expansion de cette espèce introduite pose un problème de conservation du patrimoine naturel », et qu’une intervention est nécessaire. La prolifération des espèces exotiques envahissantes représente aujourd'hui la seconde cause mondiale de perte de biodiversité après la destruction des habitats.

Une campagne de régulation a été lancée en Loire-Atlantique et dans le Morbihan.

Mais en 2013 une étude du CNRS, de l'Unité de recherches Ecobio de Rennes, montre que non seulement l'ibis sacré n'est pas une menace pour d'autres espèces, mais qu'elle favorise certaines espèces comme la spatule blanche et la limitation du développement de l'écrevisse de Louisiane, une espèce considérée comme invasive. 

Cette étude démontre que la campagne d'éradication des ibis sacrés est infondée.

J'AI RAPPORTE L'IBIS SACRE POUR VOUS, MAIS EST-CE UNE ESPECE INVASIVE ?

Toutes les photos des articles sont réalisées avec un Panasonic Lumix F 28, objectif Leica 25-600 mm ou avec un Canon EOS 600 D objectif Sigma 500 mm avec multiplicateur de focale de 1.4.

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LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

Publié le par André MARINI

Goéland est un terme générique désignant une trentaine d' espèces d'oiseaux marins de la famille des laridés appartenant au genre larus, comprenant également des mouettes.

Sur les côtes européennes, l'espèce la plus commune est le goéland argenté dont les populations sont en régression depuis la fermeture progressive des décharges à ciel ouvert.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

Désignation et étymologie

En réalité, il n'y a guère que la langue française pour faire cette distinction de nomenclature entre « mouettes » et « goélands ».

Pour simplifier, dans la nomenclature, un goéland est une grosse mouette, et inversement.

L'opinion la plus communément admise est que le français goéland est un emprunt au breton gwelan ou gouelañ qui désigne effectivement les goélands et signifie « pleurer ». Ce qui décrit précisément le chant de cet oiseau.

Description

Ce sont des oiseaux de taille moyenne ou grande, généralement gris ou blancs, avec souvent des marques noires sur la tête ou les ailes. Ils ont un bec long et épais, des pieds palmés.

A l'inverse des mouettes, ils ne plongent pas.

Les pattes sont de couleur verte, jaune, rose ou rouge.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

Les juvéniles ou immatures, souvent nommés "grisards", ont un plumage mêlant le brun, le beige, le gris et le blanc.

Ils mettent de deux à quatre ans pour acquérir, progressivement, le plumage adulte complet.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

Alimentation

La plupart des goélands sont omnivores, se nourrissant d'animaux et parfois de charognes.

Certaines espèces de Goélands sont capables de digérer des os de taille considérable.

GOELAND BRUN

La deuxième espèce est le goéland brun qui s'aventure peu à l'intérieur des terres et se distingue par une bande alaire beaucoup plus sombre.

On le confond souvent avec le goéland marin, ou grand goéland qui ne s'éloigne jamais beaucoup des zones de reproduction et dont la taille est nettement plus importante.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.
LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

Toutes ces espèces cohabitent, même avec les mouettes rieuses.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.
LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

Le bec, jaune, est orné d'une tache rougeâtre destinée à guider les petits vers la nourriture.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.
LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

En vol, ces oiseaux de grande envergure, savent très bien utiliser les courants d'air marins et planent sans effort.

Le ballet des goélands est un grand spectacle, surtout lorsqu'ils sont nombreux.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

Dans les marais de Guérande, on trouve aussi des goélands entièrement blancs.

D' après les baguages effectués sur ces oiseaux, il semble qu'ils proviennent du Puy du Fou.

LES GOELANDS DE BRETAGNE...ET D'AILLEURS.

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