UNE "RARETE", OBSERVEE PAR ANTOINE CUBAIXO, AU LAC DU DER EN FEVRIER 2015.

Publié le par André Marini

Pour une rareté, c'est une rareté !

Voici un PELICAN FRISE observé depuis le 8 février 2015 au lac du Der.

Malheureusement la qualité de la vidéo est fonction des conditions dans lesquelles elle a été réalisée mais je présente l'oiseau ci-dessous. 

C'est le plus grand des pélicans avec 170 cm de longueur, une envergure de trois mètres et un poids atteignant 11 kg, mais c'est aussi la plus rare des sept espèces de pélican recensées dans le monde.

Il diffère du pélican blanc par ses pattes grises et un plumage gris-blanc.

Durant la période de reproduction, sa mâchoire inférieure se colore de rouge.

Les pélicans frisés immatures sont gris.

En Europe, le Pélican frisé se rencontre essentiellement dans le delta du Danube"> où vivraient un millier de couples, ainsi que dans le delta de la Volga.

Quelques centaines de ces grands oiseaux viennent hiverner dans le nord de la Grèce.

Cette zone humide, protégée par la Convention de RAMSAR, est en effet un sanctuaire pour de nombreux oiseaux menacés.

Ils affectionnent les touffes de roseaux pour y bâtir leur nid.

De nombreux individus ont été aperçus en Arménie, où ils viennent s'y reproduire.

Le Pélican frisé migre sur de courtes distances, alors que fait-il là ?

Sans doute un oiseau échappé d'un élevage comme le tadorne Casarca observé au lac du Der et en Baie de Somme.

Comme le Pélican blanc, la population de cette espèce a grandement décliné du fait de la disparition de son habitat.

Publié dans Les oiseaux

LE PIGEON VOYAGEUR, MESSAGER INFATIGABLE.

Publié le par André Marini

Le pigeon voyageur est une race d'oiseau de l' espèce du pigeon biset spécialement sélectionnée pour effectuer des voyages afin de transmettre des messages et dont les déplacements constituaient un vecteur de communication courant et considéré comme très fiable jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le routage n'avait pas toute la flexibilité désirée : un pigeon ne sait faire qu'une chose, c'est retourner vers son pigeonnier.

On gardait donc dans chaque pigeonnier des pigeons appartenant à un autre pigeonnier, pour pouvoir envoyer des réponses éventuelles ou accusé de réception ; mais pas trop longtemps non plus, car il ne faut pas que ce pigeon finisse par considérer ce nouveau pigeonnier comme le sien.

Cela restait tout de même pour les troupes un moyen efficace de remonter des messages à l'état-major sur la situation du terrain sans grand risque d'interception, sans grande ponction sur les ressources, dans un silence total de fonctionnement.

Un pigeon pouvait par ailleurs emporter des microfilms en cas de besoin.

La colombophilie reste activement pratiquée en Europe, y compris en France comme activité de loisirs.

Des pigeons élevés dans des pièces sans fenêtre ou sous une bâche n'acquièrent jamais le sens de l'orientation.

On pense donc que l'observation habituelle de la position du Soleil et peut-être des étoiles, joue un rôle dans l'apprentissage de leur faculté.

Tous les colombophiles savent que les performances de retour par temps clair sont meilleures que celles obtenues lorsque le ciel est nuageux.

On a cru un moment que les pigeons utilisaient les routes pour trouver leur chemin ! 

En effet, des émetteurs radios munis de GPS miniaturisés montrèrent qu'ils suivaient de préférence celles-ci. 

On découvrit par la suite que les pigeons profitaient simplement de légers courants ascendants au-dessus du bitume chauffé, en été.

De multiples études, certaines datant de plus de 40 ans, d'autres très récentes, démontrent que le pigeon domestiqueest sensible au champ magnétique terrestre et l'exploitent pour s'orienter.

Ils s'orientent également en détectant les infrasons issus du site autour du pigeonnier.

La CARONCULE ou bosse qu'il a sur le haut du bec est très développée et on pense que c'est ce qui lui sert de capteur.

En effet, elle s'apparenterait à la galène utilisée pour fabriquer des postes artisanaux de radio.

Publié dans Les oiseaux